Il me chante les mots du pays, les mots de mon enfance. Il me murmure la terre cuite et les coquillages, l'argile rouge et les oliviers. L'azur, le temps d'un mirage.
Le temps d'une chanson, au rythme. Les mots du pays et il ralentit, là sous ses draps, nos mélodies. Il me chante la langue qui nous unit celle que l'on parlait autrefois celle que l'on chante cette nuit.
Le sable dans ses mains et les vagues au bassin, il va et revient et sa langue me retient.