Mes oncles fumaient toutes sortes de choses. Je garde l’impression précise ressentie tant de fois sentant sans approches les mélanges végétaux et minéraux que l’on puisse trouver en qualité nécessaire au pays. Partout donc, en passant entre deux tours, dans la rue, chez moi, chez d’autres, ces odeurs d’herbes et de haschisch sont devenues fatalement et pour le plus grand bonheur de l’enfant que je redeviens à cet instant, l’ombre parfumée de mes oncles.